On est et on emmerde. C'est jouissif de constater que ça dérange certain.
C'est facile de cracher. Mais à force de le faire, on s'assèche. Au bout du compte personne n'est rien. Sois mon ennemi et je t'en serai reconnaissante. J'existerais ainsi en tant que personne. Et toi tu serais franc, pour une fois. Sois mon ami et je me méfierai de toi. Car l'amitié que tu me proposes n'est qu'une tolérance de surface.

On n'attend rien d'autre d'un ennemi que le fait de pouvoir être contesté. On attend d'un ami au moins la compréhension et respect. Et quand il n'est pas là? Mépriser est inutile. L'amitié n'en vaut plus la peine.

Au fond je respecte mon ennemi pour sa franchise et j'ignore une amitié, si elle est falsifiée.

"On est plus à l'abri d'un véritable ennemi que d'un faux-ami." Bernard Beugnies.


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