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We all have two lives, the second begins when we realize we only have one

Lundi 10 avril 2017 à 11:09

 
 By the way,
 
There is no more soul on the horizon,
 
And I'm tired to be,
 
The only captain on board.

THE END

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Mardi 14 février 2017 à 22:18

 Quelles sont les nouvelles de l'Ouest dis moi?

Je vois une ombre marcher dans le sable. Chacun de ses pas semble guidé par le vent. Parfois il avance vers le Nord. Puis il avance vers l'Est. Et il revient vers le Sud.Il ne fait pas de trace. Il ne fait pas de bruit. Il avance simplement.


Que cherche-t-il?


Il ne cherche pas. Il revit ce qu'il a déjà vécu, comme éternellement prisonnier de son souvenir. Dans les vagues assourdissantes, il entend des mots résonner. Dans le ciel orageux, il voit des visages se former. Dans l'effleurement du vent, il ressent des caresses oubliées. Il savoure sur ses lèvres le sel de la mer, confondu au sel de ses larmes. Il sent l'odeur lointaine du large qui l'appelle. Ces sensations lui sont étrangement agréables. Elles lui redonnent un espoir éphémère. Celui d'enfin arriver quelque part, de cesser sa marche infinie.


Est-il en vie?


C'est une question compliquée à laquelle je ne peux pas répondre définitivement. Tant que ses sens sont stimulés, j'imagine qu'il l'est. Pourtant ses pas invisibles et son silence interminable m'évoquent un être fantomatique. Je dirais qu'il hante ces lieux comme une âme damnée.


Mais alors qu'attend-t-il?

Il n'attend rien. Il veut juste trouver la sortie. Chaque printemps est un nouvel espoir, mais chaque hiver est une nouvelle rechute.


Est-ce qu'une solution existe?


Non, il n'y a pas de remède miracle. Chaque souvenir est potentiellement une nouvelle chaîne à traîner. Il faut apprendre à vivre avec celles-ci. Personne ne s'en libère jamais vraiment. Mais parfois on apprend à avancer avec.


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Mercredi 20 février 2013 à 22:55

Tu as rejoins la cité des anges, et tel un ange tu es passé dans nos vies.
Tu es parti, tellement vite... Nous n'avons pas eu le temps de te connaître, pleinement.
Avec ton sourire tu pleurais, avec tes larmes tu riais. Tu n'étais pas celui qu'on attendait. Peut être n'as-tu jamais senti notre attachement, mais il était sincère. Tu n'as pas eu une vie douce, et ta fin ne l'a pas été non plus.
J'espère que désormais tu es bercé, et que tes souffrances ont disparu, que tes sourires ne sont que joie et que tu ne pleures plus.

J'espère que tu sens notre tendresse de là où tu es.
Une photo de toi dans chacune de nos pièces et ta force dans chacun de nos coeurs.

Tu nous as montré que jusqu'à la fin on peut y croire.
Chaque pierre que nous rencontrons participe à l'édifice de notre vie.
Tu ne fus pas la première et tu ne seras pas la dernière.

Mais nous ne t'oublierons jamais.


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Lundi 14 mai 2012 à 0:48

Douceur caresse mes doigts de tes plumes enchantées. La délicatesse et la paix. La paix est trop loin de mes mains, l'apaisement trop inconstant. Violence écarte-toi de mes jours, et de mes nuits. Je voudrais m'endormir silencieusement.
Le silence est d'or, et j'aimerais être sourde pour ne plus entendre vos hurlements.


Mes anges, voyez-vous la clarté de ce ciel, la pureté de ces horizons lointains. Partir vers la lumière et quitter l'ombre. Voyez-vous ces déserts enneigés? Je veux y retourner. Partons ensemble au dessus des nuages, pour un délicieux voyage.

Goûtez ces saveurs étrangères, cette âpreté, cette amertume... Goûtez ces douceurs mélancoliques. Suivez la route des épices. Volons ensemble vers un univers innocent et inconnu. Ces terres sauvages et inexplorées.

Voyez comme ce qui est loin peut être proche, et comme ce qui est bruyant peut être silencieux. Les apparences sont parfois trompeuses.

Rêvons, ma belle, rêvons au ciel.
Soignons ma douce, soignons ces plaies.
Choyons ces promesses de miel.
Mon ange volons vers l'empyrée.


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Mercredi 24 novembre 2010 à 11:54

On est et on emmerde. C'est jouissif de constater que ça dérange certain.
C'est facile de cracher. Mais à force de le faire, on s'assèche. Au bout du compte personne n'est rien. Sois mon ennemi et je t'en serai reconnaissante. J'existerais ainsi en tant que personne. Et toi tu serais franc, pour une fois. Sois mon ami et je me méfierai de toi. Car l'amitié que tu me proposes n'est qu'une tolérance de surface.

On n'attend rien d'autre d'un ennemi que le fait de pouvoir être contesté. On attend d'un ami au moins la compréhension et respect. Et quand il n'est pas là? Mépriser est inutile. L'amitié n'en vaut plus la peine.

Au fond je respecte mon ennemi pour sa franchise et j'ignore une amitié, si elle est falsifiée.

"On est plus à l'abri d'un véritable ennemi que d'un faux-ami." Bernard Beugnies.


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Dimanche 7 février 2010 à 10:34

Que se serait-il passé si tu ne m'avais pas mise à la porte, ce soir là? Si tu avais fais attention à moi, si je ne m'étais pas enfuie? Je ne sais plus ce qu'il s'est passé. J'ai des bribes de souvenirs. Est-ce toi qui m'a jeté dehors, est-ce moi qui suis partie? Je sais que comme certains autres soirs, j'ai bu. Il y avait de la musique, beaucoup de monde.

Tu as embrassé cette autre fille, je te vois, clairement, l'embrasser. Un regard cynique en ma direction. Je vois ton rictus, encore. Et puis un vide.

Je me retrouve dans un bar. A côté d'un garçon, blond. 25 ans, environ. Etait-il à ta soirée? J'ai un verre à la main. On m'a toujours dit de me méfier des verres bus dans les bars. En même temps, on m'avait dit de ne pas boire, de ne pas fumer, de ne pas faire de stop, de ne pas parler avec des inconnus. Je l'ai fait, il ne m'est jamais rien arrivé. Je bois encore. Avant de perdre ce souvenir, je vois qu'il est aux alentours d'1 heure du matin, sur l'horloge d'en face.

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Je me réveille à moitié nue, sur un paillasson, au dernier étage d'un immeuble, recroquevillée en position du foetus. Une boule de vêtements à mes pieds. Plus d'argent, plus de portable, j'ai mal à la tête, la nausée, un lendemain de fête, c'est normal. J'ai froid et j'ai cette douleur dans le bas ventre. Je m'assied. Du sang a séché entre mes cuisses.
Des larmes coulent. Seules. Je n'ai pas envie de me rhabiller. Pas envie de sonner à cette porte, fermée. Je peux pas rester là. L'aube se lève. Je me lève, enfile un caleçon, et un jean vieux et troué masculin, déposés à mes pieds. Pas de soutien-gorge. Je porte un vieux tee-shirt de Billy ze Kick en XL. Pas à moi. En distingant mon reflet dans la porte d'en face je souris. J'ai l'air complètement dépravée. De vieilles baskets dégueulasses me servaient d'oreiller. Je les enfiles.


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Je descend l'escalier, le soleil brille. Je sens mauvais le sang séché et je vomis, dans le caniveau. Ca ne doit pas être la première fois de ma nuit, je me sens vidée.
Je suis à Noisy-le grand. Il est 9 heures. Une église sonne. J'arrive devant chez toi, après de longues minutes de marche. Je toque, tu réponds pas. Je sonne et la fille, toute apprêtée, m'ouvre la porte, puis s'en va vers l'arrêt de bus.

Je monte me doucher. Mon sac était resté ici. Plus d'argent, mais mon portable et mes papiers sont encore là. Ma serviette et un change.
Sous la douche, l'eau coule. Brûlante, sur ma tête, je descend le jet d'eau, le passe sur mes jambes. J'ai mal aux jambes, aux hanches, je m'assied dans la douche. Je prend ton savon, celui que j'aime tant, au bois de cèdre. Je me lave tout. Même les cheveux. Je passe entre les doigts de pieds. Je veux pas sortir de là, plus partir d'ici. Je suis chez moi. Ici. Enveloppée dans ma serviette j'admire mon reflet dans le miroir. Ma poitrine est griffée. J'ai l'air normale. Plus de mascara dégoulinant, je démêle mes cheveux.
Habillée avec mes vêtements, je sors de la salle de bain que j'ai transformé en sauna, comme à mon habitude.
Tu te lèves, je te salue, il ne s'est rien passé.


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Dimanche 6 septembre 2009 à 1:14

Tu sais, je crois que t'avais raison.
Que les jeux sont faits. Que la seule solution est de pas faire gaffe aux coups de fusil et de toujours avancer, vers le terrain suivant.
Peut être je serais le dernier. Peut être je serais la dernière. J'aurais pas de mérite, puisque ce n'est pas moi qui choisi les victimes. Moi, j'fais qu'avancer.

La carte qui me représente le mieux? J'aurais aimé que ce soit la dame de pique. Mais faut comprendre qu'il n'y a pas que des têtes et arrêter de croire que nous sommes les premiers. Moi je suis le 6 de trêfle. Me demande pas pourquoi. C'est juste que c'est banal.

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Samedi 5 septembre 2009 à 0:06

Mieux valut ne pas ouvrir les yeux et continuer à avancer.
J'aurais préféré que tu partes réellement. Que ça se passe autrement. Je suis maintenant obligée de calmer les violences et les ardeurs. De nouveau.
J'aurais voulu pouvoir y croire. J'aurais aimé que ça fonctionne. Mais je suis crée pour appuyer sur "off" dès que ça s'emballe.
Le papier chauffe à chaque factures, et arrêtes là. Parce qu'elles augmentent.

On va finir par se neutraliser. Je veux juste que tu n'allumes plus la mèche si tu n'as pas la force d'assumer l'explosion.

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Samedi 6 juin 2009 à 3:10

Regardes nous, comme on est beaux. Sous ces amas de chaires puantes.
Regardes-moi, et souris-moi. Dis-moi que nous serons un, que nous sommes un. Dis-moi que la sève ne se boit pas, que la vie est éternelle.
Que tous ces cadavres ont en fait trouvé la liberté, au delà des temps.
Ne me laisses pas. Souilles-moi encore. Permets-moi de crier au dessus des anges que je suis
heureuse et que je n'en veux plus.



Lacères nos tristes pensées, brûles mes beaux souvenirs, puisque tous les soirs depuis 10 mois, mes sous-vêtements sont en sang. Mon métabolisme est déréglé. Mon estomac se noue et se dénoue, casses moi encore. Tu me vois là? Là meurtrie à tes pieds, au milieux des autres. Ca te pique les yeux de me voir déchue, lamentable, mais tu ris encore. Moi aussi, je ris. Avant de suffoquer.

" Je t'avais dis que je voulais juste te réparer; et te consoler. Maintenant tu es forte alors ouvres les yeux. Rouvres les et je panserais tes blessures. Je viendrais dormir chez toi et je resterais encore un peu. Le temps que ça passe."

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